Jusqu’à quand sera-t-il supportable par l’agriculteur ?

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« Nos coûts sur l’approvisionnement vont devoir baisser de l’ordre de 10 %. Nous avons des efforts à faire, notamment sur la logistique », reconnaît un intervenant de la filière. Photo : Otto Durst-Fotolia
Oui, les intervenants ont conscience de la nécessité d’optimiser les coûts d’intermédiation, qui oscillent entre 3-4 euros par tonne pour des structures légères, à 30-40 euros par tonne pour les plus lourdes. Pour des raisons structurelles, mais aussi pour répondre à la digitalisation de l’offre.

Pour l’ensemble des intervenants interrogés, la question n’est pas de savoir si ce coût d’intermédiation est supportable pour l’agriculteur, mais plutôt s’il l’est pour le marché. Pour autant, cette question se pose. Et chacun se la pose. Plus pour des raisons structurelles que conjoncturelle. L’année 2016 a été une année atypique. Elle a mis en exergue les difficultés rencontrées par les agriculteurs, mais cela ne date pas d’hier :

Exergue n°434575
« Le contexte de la filière céréalière est compliqué, avec des prix qui ne couvrent pas les prix de revient. Depuis 1992, on ne peut que constater les effets pervers de la PAC, qui ont conduit à la détérioration de la compétitivité de l’agriculture française, et à une hausse permanente des charges. Avant de se focaliser sur le coût de l’intermédiation, il est donc urgent de repenser un nouveau modèle pour la Ferme France ! », explique Jacques…
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