Pour cette campagne 2023, de nombreux coopérateurs d’Arterris ont délaissé en partie les cultures de printemps au profit des céréales d’hiver. Comment expliquez-vous ce choix ?
Nicolas Prevost : C’est en effet l’un des faits marquants sur notre territoire : une hausse d’un peu plus de 10% de la sole d’été, portée en grande partie par une augmentation des surfaces en blé tendre meunier et d'orge d’hiver (de 20%) au détriment des cultures irriguées de printemps comme le maïs.
Cette tendance s’explique notamment par les très bonnes conditions de semis à l’automne, mais aussi par les fortes préoccupations quant à l’accès à l’eau. Bon nombre de producteurs ont été « échaudés » par la sécheresse de 2022 et on peut comprendre que cela ait fortement pesé dans la balance.
Vous parliez des bonnes conditions de semis, mais comment…
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