Rapidement, le groupe Cavac s’est adapté aux nouvelles mesures dictées par le Gouvernement face à la pandémie du virus Covid-19. Certaines activités ont naturellement été suspendues. Mais après une dizaine de jours de confinement, les secteurs liés à l’alimentaire se développent, pour certains même fortement.
Anecdotique ? Pour la première fois depuis 50 ans, le bulletin interne du groupe Cavac ne sera pas édité, Covid-19 oblige. Le télétravail est devenu la règle pour tous les postes adaptés, notamment certains des services centraux. Mais la plupart des activités sont maintenues.
Les approvisionnements se déroulent sans problème particulier, affirme Jacques Bourgeais, directeur général de Cavac. Les agriculteurs avaient anticipé leurs achats et c’est particulièrement important en cette période favorable aux travaux agricoles. Il nous reste à espérer que toutes les matières premières destinées à la fabrication des aliments pour animaux continuent à être acheminées. C’est le cas aujourd’hui et il ne faut surtout pas que les éleveurs s’affolent. Et le réseau de nos filiales agroalimentaires est particulièrement mobilisé pour répondre au mieux aux besoins premiers de la population.
Dès le 16 mars, des notes internes ont été diffusées auprès des agriculteurs pour les rassurer. Toutes les activités (prise de commandes, livraisons, achats de bovins, enlèvement des animaux à destination des abattoirs et mise en place d’animaux dans les élevages, déplacement des équipes en cas d’urgence) se poursuivent en respectant les conditions sanitaires adéquates. L’activité liée à l’exportation et au port des Sables-d’Olonne n’est pas perturbée.
Magasins au ralenti et e-commerce en hausse
En revanche, conformément aux nouvelles mesures érigées par le Gouvernement, des dispositifs particuliers ont été mis en place pour les magasins. Sur les seize Gamm vert, trois sont ouverts tous les matins et les autres trois demi-journées par semaine. Et seuls les rayons combustibles, carburants, hygiène, alimentation humaine (La Vie Claire), aliment pour animaux sont accessibles. Le grand public, en revanche, n’a pas accès aux AgriVillage. Des secteurs voient aussi leur activité diminuer. C’est le cas de la filière chanvre.
Une solidarité entre services s’est installée, note Céline Bernardin, responsable de communication, pour seconder les secteurs en flux tendu. C’est par exemple le cas de notre épicerie digitale Coopcorico qui tourne à plein régime et des activités Bioporc et Biofournil.
En raison d’une restauration hors domicile à l’arrêt, le Français, qui désormais organise ses repas à la maison, consomme davantage de produits de l’Hexagone.
Nous espérons que cette attitude sera conservée après le confinement ! affirme Christophe Ménoret, responsable de Coopcorico.
