Armbruster et Basf suivent l’impact de la confusion sexuelle dans les vignes

Initiée par le Groupe Armbruster, BASF France Division Agro et le laboratoire d’entomologie Flor’Insectes, une étude menée pendant deux ans (2020 et 2021) dans 16 parcelles a cherché à mesurer l'impact de la confusion sexuelle sur la préservation de la biodiversité utile dans le vignoble alsacien. Les résultats ont été présentés le 24 février au soir à plusieurs dizaines de viticulteurs réunis à Saint-Hippolyte.

Concrètement, Johanna Villenave Chasset, docteure en entomologie et écologie du paysage, a réalisé de nombreux suivis, observations et collectes d’arthropodes via différentes techniques (filets à insectes, pots barber au sol …). Sur l’ensemble des parcelles concernées par l’étude en 2020, 85% des 1600 insectes collectés et identifiés sont des auxiliaires. Malgré un printemps froid marqué par des épisodes de gel et un été pluvieux, la proportion est la même en 2021 (86%), ce qui confirme cette forte présence de la biodiversité utile dans le vignoble alsacien, souligne l’étude. Le groupe Armbruster accompagne technique des viticulteurs avec notamment l’utilisation des solutions de biocontrôle Rak® et Romeo® développées par BASF.

La présence dans le vignoble d’opilions, de mouches prédatrices et de carabes facilite la lutte contre les papillons ravageurs (cicadelles). Quant aux hyménoptères parasitoïdes, aux chrysopes et aux araignées, ce sont des auxiliaires efficaces aussi bien contre les tordeuses de la grappe que les cicadelles, poursuit l’étude.

L’utilisation de la confusion sexuelle favorise une biodiversité utile plus importante que sur les parcelles non confusées et recevant un insecticide. La présence de réservoirs de biodiversité sur les parcelles (haies, bandes fleuries, abris pour les arthropodes...) et l’enherbement des inter-rangs spontané ou par un semis sont des facteurs qui contribuent à renforcer la biodiversité utile. Lorsque ces facteurs sont cumulés sur une parcelle, on observe logiquement davantage d’auxiliaires des cultures que sur les parcelles témoins (+28%), indique l’étude.

 

 (Photo Armbruster de gauche à droite) :

  • Michel FROEHLICH, viticulteur indépendant Ostheim
  • Aymé Dumas, Responsable du service technique Recherche Agronomique Innovation et Développement, Groupe Armbruster  
  • Nadège PILLONEL, Ingénieur Conseil Environnement, BASF France Division Agro
  • Johanna VILLENAVE-CHASSET, Entomologiste, Laboratoire Flor’Insectes

Coopératives et Négoces

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15