Accompagner les agriculteurs sur le bas volume

« Peu de personnes peuvent conseiller les agriculteurs sur le bas volume, indique Luc Vandeputte, responsable du service agronomique d’Agora. Et les agriculteurs sont demandeurs. C’est donc à la coopérative de s’adapter à leurs besoins afin de maintenir une bonne relation avec eux. À défaut, ils se rapprocheront d’autres organismes. » Photo : DR

Depuis 5 ans, Agora réalise des essais en bas volume et accompagne les agriculteurs sur cette technique. Les 22 technico-commerciaux de cette coopérative ont été formés par Agri-Conseil.

Entre 40 et 50 % des adhérents d’Agora pratiquent le bas volume, c’est-à-dire qu’ils réduisent leur volume d’eau en dessous de 80 litres/ha. Ils sont moins nombreux à réduire les doses de produits phyto : entre 10 et 15 % et cela uniquement pour les fongicides. « On ne réduit jamais la dose des herbicides céréales, tient à préciser Luc Vandeputte, responsable du service agronomique. Les essais ont toujours démontré des résultants peu probants en termes d’efficacité. Nous sommes confrontés à des vulpins et des ray-grass résistants. » 

Une économie de phyto de 30 €/ha

Depuis 5 ans, Agora s’intéresse au bas volume. « Peu de personnes peuvent conseiller les agriculteurs sur cette technique, indique-t-il. Et les agriculteurs sont demandeurs. C’est donc à la coopérative de s’adapter à leurs besoins afin de maintenir une bonne relation avec eux. À défaut, ils se rapprocheront d’autres organismes. » Quand un agriculteur se lance dan

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