Alignée avec l’Initiative Science Based Target (SBTi) créé au lendemain de l’Accord de Paris, Vivescia fixe sa feuille de route pour viser la neutralité carbone en 2050. Une première étape est annoncée pour 2030 : atteindre la réduction de 25% de son empreinte carbone sur sa chaine de valeur dont - 38% d’émissions de GES sur son périmètre de responsabilité directe, déclare Christoph Büren, président du groupe. La coopérative, engagée auprès du SBTi depuis le 1er février, souhaite faire certifier ses objectifs d’ici la fin de l’année 2023.
Des travaux sur l’efficience énergétique et sur des projets d’énergies vertes ont permis de réduire les émissions de GES de 26% de 2015 à 2020, souligne Valérie Frapier, directrice RSE groupe Vivescia. Parallèlement à la réduction des émissions de GES, Vivescia avance sur l’enjeu de l’adaptation face aux impacts déjà présents du réchauffement climatique. Ainsi, à l’automne 2022, Vivescia, avec ses équipes agronomiques, a décidé d’accélérer ses connaissances, en engageant une vaste étude sur les territoires de la coopérative (Nord-Est de la France) avec un partenaire expert pour projeter les impacts du réchauffement climatique sur les productions agricoles à l’horizon 2030, sur la base des scenarii du Giec. L’étude vise à comprendre et à mesurer l’impact de l’évolution de trois facteurs cruciaux (la température, la pluviométrie, le rayonnement) sur une quinzaine de cultures. Afin de tenir compte des disparités locales des territoires de la coopérative, 18 zones pédoclimatiques ont été cartographiées. Les premiers enseignements doivent être connus avant l’été 2023.
