Christophe Rivayran, directeur technique productions végétales d'Arterris est revenu dans le numéro de Circuits Culture de décembre 2022-janvier 2023 sur l'utilisation d'Abelio. Pour lui, c'est un gain en rendement moyen de 5,5 q/ha en blé dur dans leurs essais.
« Nous avons testé le pilotage de l’azote par satellite d’Abelio sur blé tendre et blé dur en 2021-2022, pour l’apport qualité au printemps, sur 2 000 ha, détaille Christophe Rivayran. En 2022, nous allons utiliser ce service à plus grande échelle sur une prévision de 15 000 ha (environ 350 exploitations) sur tout le cycle des céréales à paille, dès le premier apport en sortie d’hiver, sur blé tendre, blé dur, orge et triticale, ainsi que sur colza. Nous avions déjà pratiqué le pilotage des apports d’azote par satellite avec d’autres prestataires, mais les modèles agronomiques sont ici plus pertinents et renforcés. L’expérimentation d’Arterris a montré un gain en rendement moyen de 5,5 q/ha en blé dur et de 0,5 point de protéines. Et la flexibilité est intéressante : elle redonne la main à l’agriculteur, qui peut choisir quand passer et ensuite demander une carte pour ajuster les doses, et non l’inverse. Pour l’accompagnement des exploitants, nous assurons au sein de la coopérative le premier niveau d’assistance (Arterris compte 9 techniciens “outils et services”). Mais en cas de besoin, sur des problématiques plus pointues, Abelio dispose d’un service d’assistance. Tous nos adhérents en grandes cultures ne sont, bien sûr, pas équipés d’une console et d’un GPS, mais même sans cela, la modulation de la dose moyenne à la parcelle demeure rentable. »
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