Il faut tout réapprendre de la chia. Tout, jusqu’à sa prononciation : « t’chia ».
Cette « graine des dieux », pour les populations précolombiennes, n’a pas connu le même sort que le maïs ou les tomates, pourtant découverts à la même époque. Par volonté d’imposer la religion chrétienne, les conquistadors devaient la chasser de l’histoire. Cinq siècles plus tard, des agronomes la redécouvrent.
Depuis trente ans, la filière française se construit sous l’impulsion du semencier Panam. Implantée au Chili depuis 1986, la société s’intéresse en effet de près à cette graine riche en nombreux nutriments.
Une graine pour pallier les carences en oméga-3
Les analyses effectuées par Panam expliquent l’intérêt des populations pour ce produit. En complément d’un peu d’eau, la chia assurait une alimentation riche aux soldats ou aux pêcheurs partis en mer.
Exergue n°428935
« Cette…
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