sorgho

Arterris mise sur des contrats tripartites rémunérateurs

De gauche à droite : Christian Reclus et Jean-François Naudi, respectivement directeur et président du groupe Arterris. Photo : Arterris

Si son chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros est stable sur le dernier exercice 2022 (fonds propres 203 M€, dette financière de 65,5 M€ et Ebitda de 25,4 M€), le groupe Arterris a insisté lors de la conférence de presse du 9 février vouloir « redonner du sens à l’acte de production », et « relever le défi de la souveraineté alimentaire » sur ses territoires d’Occitanie et région Sud.

« En dix ans, l’Occitanie enregistre un recul de 110 000 ha de céréales et oléo-protéagineux au profit de jachères et prairies, et 70 000 ha pour la région Sud », s’est alarmé le président Jean-François Naudi, précisant que 260 M€ du chiffre d’affaires provient des céréales. « Il est encore temps d’agir, si nous voulons au moins freiner le mouvement de déprise agricole en cours, et défendre la souveraineté alimentaire de notre territoire et empêcher sa désertification », a complété Christian Reclus, le directeur.

Les atouts du sorgho selon NatUp

Sur son secteur, NatUp a indexé le prix du sorgho sur celui du maïs. Photo : NatUp

Alors que les moissons de sorgho sont sur le point de démarrer mi-octobre pour NatUp, Patrick Aps, le directeur général, rappelle les nombreux atouts de cette nouvelle culture. Cependant, le contexte de prix hauts pourrait être défavorable à la progression de cette alternative au maïs pour 2023.

Semences de maïs : tensions sur la disponibilité au printemps

Selon la FNPSMS, le niveau de production de semences de maïs serait situé entre 70 % et 75 % des objectifs ; une situation qui devrait faire porter sur certaines variétés des risques de tensions en matière d’approvisionnement. Photo : Andrii/Adobe Stock

La production de semences n’aura pas échappé aux aléas climatiques extrêmes de cette campagne. Les voyants sont au rouge s’agissant de leur disponibilité pour la prochaine campagne, notamment en maïs. Mais le peu de visibilité concerne aussi la demande. Le contexte mondial pourrait bousculer les intentions de semis.

Des surfaces en sorgho prévues à la hausse pour 2023

Le sorgho pourrait connaître une hausse de ses surfaces de quelques points en 2023, selon Marie Bazet de Lidéa Semences. Photo : CallahanLounge/Adobe stock

Chef de marché France en maïs et sorgho chez Lidéa Semences, Marie Bazet prévoit une hausse de 3 à 5 % pour les surfaces emblavées en sorgho en 2023. « Avec 56 000 ha cultivés en 2022, nous avons enregistré une baisse de 22 %. Après la très bonne récolte de céréales 2021, les agriculteurs ont opté pour des c

Sorgho, une nouvelle culture qui résiste au stress hydrique

Pour sa première campagne de sorgho, NatUp a rassemblé 130 agriculteurs qui ont implanté 1 300 ha. Photo : NatUp

Le groupe coopératif NatUp vient de réaliser la première campagne de sa nouvelle filière sorgho. L’introduction de cette espèce va permettre de diversifier les assolements de ses coopérateurs, installés dans des zones intermédiaires où règne le trio blé-orge-colza. Peu coûteuse en intrants, la culture ne nécessite pas non plus d’investissements particuliers en matériel pour le semis et la récolte.

Création du club des ambassadeurs du sorgho

Maxime Barbier/Deux variétés de sorgo grain et de sorgho ensilage devraient être inscrits en 2019.

Malgré des baisses de surfaces dans les zones de production historiques, le sorgho continue de se développer, notamment dans les secteurs les plus septentrionaux. La création du club des ambassadeurs du sorgho par Semences de Provence devrait apporter des réponses à la fois aux agriculteurs mais aussi aux sélectionneurs.

Faire du sorgho une plante d’avenir

4 agriculteurs lauréats des Trophées du sorgho, qui récompensent l'engagement des producteurs dans cette culture. Photo : Semences de Provence.

Avec 284000 tonnes produites en France en 2016, on ne peut pas dire du sorgho qu’il est une céréale majeure dans le paysage agricole français.

40 ans de sélection en sorgho

Denis Villenave, directeur de Semences de Provence, et Julie Ferreyrolle, responsable développement, ont choisi de fêter l'anniversaire de la coopérative à l'occasion des Trophées du sorgho. Photo: L.Rubio/Pixel Image

50 ans d’existence, ça se fête, mais avant tout ça se raconte ! Première coopérative à s’être lancée dans la sélection de sorgho en France, Semences de Provence fête également ses 40 années d’expérience en la matière.