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« Être vigilant sur le conseil indépendant »

« Il ne faudrait pas que des conseillers indépendants y voient une manne financière et réalisent des préconisations contraires aux attentes du marché », indique Christophe Grison. Photo : Valfrance

Christophe Grison, vice-président de Coop de France métiers du grain donne l’avis de Coop de France sur la séparation de l’activité de conseil et l’activité de vente des produits phyto (article 15 de la loi « Alimentation ») et sur l’interdiction des remises, rabais et ristournes sur les produits phyto (article 14).

 

« Une fausse bonne idée »

« Les négociants ne craignent pas d’avoir un conseil indépendant qui challenge leurs recommandations », souligne Damien Mathon. CP : FNA

Damien Mathon, délégué général de la FNA donne l’avis de la FNA sur la séparation de l’activité de conseil et l’activité de vente des produits phyto (article 15 de la loi "Alimentation"), ainsi que sur l’interdiction des remises, rabais et ristournes sur les produits phyto (article 14).

 

6 mois de gestation pour l’ordonnance

Les détails de la séparation de la vente et du conseil ne seront connus qu’à la publication de l’ordonnance, qui devra intervenir dans les six mois qui suivront la promulgation de la loi « Alimentation ». © Halfpoint/Fotolia

L’ordonnance sur la séparation de la vente et du conseil des produits phyto ne pourra être publiée qu’une fois le projet de loi « Alimentation » voté par le Parlement. Cela devrait intervenir dans les six mois qui suivront la promulgation de cette loi. Ce n’est donc pas pour tout de suite !

Phyto : 65% des agriculteurs défavorables au e-commerce

Parmi les freins des agriculteurs au e-commerce, on retrouve le fait que les sites Internet ne font pas crédit, et que certains ne font pas confiance au paiement en ligne. ©Studio M./Fotolia

Les sites d’e-commerce seraient-ils les nouveaux distributeurs d’intrants ? Pour le moment, presque deux tiers des agriculteurs se disent défavorables à l’achat de semences et de produits phytopharmaceutiques sur Internet. Une tendance qui pourrait évoluer avec l’arrivée de la nouvelle génération d’agriculteurs.

Être vigilant à la gestion du BFR

« L’objectif est d’arriver à une différence de 5% au maximum entre le prix net et le prix de facture, contre 15% actuellement », évoque Benoît Lagarde, responsable animation bassins chez Actura. © DR

Benoît Lagarde, responsable animation bassins chez Actura nous explique comment Actura accompagne ses adhérents afin de surmonter les difficultés de trésorerie des agriculteurs.

Aller au devant des attentes sociétales

Jean-Hugues Goisot, président de la commission technique viticulture à la Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne, et Alexandre Deborne, responsable technique vigne de l'Union des vignerons des Côteaux de l'Ardèche. ©Goisot et Uvica

Entre vignerons, riverains et fournisseurs, l’affaire semble entendue. Les produits phyto les plus nocifs, notamment les CMR, sont condamnés à disparaître. Mais par quoi les remplacer ?

Un accord mondial de coopération pour un nouveau fongicide

Markus Heldt (BASF) et Ray Nishimoto (Sumitomo Chemical) après la signature de l'accord de coopération. © BASF

BASF et Sumitomo Chemical ont annoncé ce 13 juin la signature d’un accord de coopération en vue de la mise au point d’un nouveau fongicide. Les deux sociétés prévoient de mettre au point séparément des formulations différentes à partir de cette nouvelle matière active afin de compléter leurs portefeuilles.

Avis d’Olivier Bidaut, commission agrofourniture de la FNA

« Les CAP ont déjà le Certiphyto qui encadre le conseil des produits phyto », souligne Olivier Bidaut. © FNA.

Depuis ce 17 mai, Olivier Bidaut, directeur du négoce Asel, est le nouveau président de la commission agrofourniture de la FNA. Quelles sont ses positions sur les CEPP et la séparation du conseil et de la vente ?