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Entreprise de conseil : l’Atelier des champs se prépare au CSP

L’entreprise l’Atelier des champs a été fondée en juin 2021 par Aurélien Roy, ancien TC d’Océalia et Denis Boucard. Photo : Dimid/Adobe Stock

L’échéance des conseils stratégiques phyto approche : l’Atelier des champs, une entreprise spécialisée dans le conseil et la prestation en agriculture, structure le contenu de son offre et recrute de nouveaux techniciens. Son ambition : doubler son chiffre d’affaires en un an grâce au CSP.

« 500 conseils stratégiques phytosanitaires (CSP) seront réalisés en 2023 par l’Atelier des champs », estime Aurélien Roy, codirigeant de cette toute jeune entreprise de conseil basée en Charente-Maritime. D’après lui, ce scénario est tout à fait plausible. En effet, les demandes de CSP émises par les exploitants agricoles augmentent depuis le début de l’année.

Cet hiver, l’Atelier des Champs a déjà recruté deux techniciennes grandes cultures, dont une spécialement pour le CSP. « Ce n’est pas fini. Nous tablons sur un ou deux recrutements d’ici septembre dont les missions seront consacrées à temps plein au conseil stratégique. En deux mois à peine, la demande en CSP est montée en puissance », reprend Aurélien Roy.

Phyteis : 125 M€ de chiffre d’affaires pour le biocontrôle en 2022

L’équipe de Phyteis travaille à des indicateurs pour qualifier les nouveaux piliers comme les biosolutions. Photo : S.Bot/Média et Agriculture

Les ventes de solutions d’agronomie digitale des adhérents de Phyteis ont atteint 1,8 M€ en 2022 en France. Les acteurs misent sur le développement de cette famille de solutions. Ces ventes pourraient atteindre 10 milliards d’euros d’ici 2030 au niveau européen. 

En 2022, les 18 adhérents de Phyteis ont investi 275 M€ dans la recherche et le développement, et le déploiement de nouvelles solutions de protection des plantes en France. « Au niveau européen, l’effort d’investissement dans les solutions d’agronomie digitale serait de 10 milliards d’euros et de 4 milliards pour les solutions de bioprotection d’ici 2030 », indique Emmanuelle Pabolleta, directrice générale de Phyteis lors de la conférence de presse du 23 février 2023.

Raphaël Bonetti : TC le jour chez Vivescia, pompier la nuit et le week-end

D’une C3 logotée Vivescia à un camion de pompier, il n’y a qu’un pas pour Raphaël Bonetti. Photo : Raphaël Bonetti

Quand il n’est pas pompier volontaire, en formation ou en intervention, Raphaël Bonetti est technico-commercial pour la coopérative Vivescia. Il officie à l’ouest de Vitry-le-François, dans le département de la Marne. Il suit 125 adhérents de la coopérative. Avec son casque de lieutenant et responsable du commandement d’un centre de secours, il participe à 70 interventions annuellement.

Si la majorité des histoires que peut raconter Raphaël Bonetti sur son activité de pompier volontaire n’est pas forcément gaie, il se souvient d’une anecdote plutôt cocasse : « Nous étions en pleine formation d’un jeune pompier volontaire. Mis face à un cas d’étude et questionné sur la marche à suivre, nous avons eu la surprise de l’entendre répondre que face à la situation présentée, son premier réflexe serait d’appeler les pompiers. Surprenant… pour un pompier. »

Quelles ont été les grandes mesures agricoles du quinquennat Macron ?

Emmanuel Macron a débloqué des aides "au renouvellement des agroéquipements nécessaires à la transition agroécologique". Des subventions ont aussi été mises en place pour lutter contre les aléas climatiques. Photo : DR

Quelles ont été les grandes mesures agricoles du quinquennat Macron ? Entre promesses tenues, d’autres abandonnées et ajustements en cours de mandat, le bilan est, pour beaucoup, contrasté, aussi bien en matière d'économie que d'environnement.

Des pistes prometteuses pour proposer des semences zéro IFT

Inspiré des principes de la pasteurisation, le procédé ThermoSem a été développé par le Suédois ThermoSeed Global. Photo : ThermoSeed Global

Pour répondre à la demande croissante de semences zéro IFT, et afin d’anticiper d’éventuelles interdictions des solutions chimiques, Agora cherche des techniques alternatives efficaces, rentables et durables pour le traitement des semences. Depuis trois ans, la coopérative met en place différentes expérimentations basées sur la désinfection physique, sur les biostimulants et sur le biocontrôle.

Le challenge sera d’approvisionner les agriculteurs en engrais

« Au niveau national, seulement 60 à 70 % des volumes d’ammonitrate sont couverts, contre 40 à 50 % en azote, indique Olivier Bidaut. Alors qu’habituellement, à la même période, nous sommes à 60 à 70 %, c’est notamment du réappro que nous avons besoin. »

Prix des engrais qui flambe, indisponibilité de produits phyto, pénurie de chauffeurs routiers, autant de points qui viennent chambouler le lancement de campagne de printemps. L’une des difficultés sera d’approvisionner les agriculteurs en engrais azotés et P-K avec des quantités qui répondent à leurs besoins.

Sucseed ou la révolution des semences

Les travaux de Sucseed  portent avant tout sur  la lutte contre les  maladies fongiques  et bactériennes. Photo : Chepko Danil/Adobe Stock

Avec le projet Sucseed, soutenu à hauteur de 3 millions d’euros sur six ans, la recherche française se penche sur les alternatives aux produits phytosanitaires en traitements de semences. Quatre espèces sont ciblées : céréales, colza, tomates et haricots. Objectif : se passer de pesticides en protection des semences à l’horizon 2050.

Vers un conseil externalisé

Photo : DR

L’entreprise de négoce Ets Pelé Agri Conseil (49) a choisi de poursuivre la vente de produits phytosanitaires, renonçant ainsi aux conseils stratégique et spécifique sur ces produits aux agriculteurs à compter de 2021. Une réflexion est en cours pour prendre une participation financière dans une société de conseil indépendante.

Clap de fin pour les groupes Dephy et 30 000

Une des difficultés est de savoir dans quelle limite un GIEE sera autorisé pour une structure ayant choisi la vente. Photo : S.Bot/Média et Agriculture

Le choix de la vente des produits phyto entraîne des changements pour les entreprises. Depuis le 1er janvier dernier, elles n’ont plus le droit de créer de nouveaux groupes 30 000, Dephy ou des GIEE en lien avec les produits phyto. Fini également les préconisations des TC.