Féverole : la collecte 2023 en hausse, et de qualité

Moisson féverole, moissonneuse progressant dans le champ

Pour la collecte 2023, la teneur en protéines moyenne des lots analysés de féverole est de 28,2 % de la matière sèche.

Crédit photo S. Leitenberger/Adobe Stock
Rendement, taux de protéines, pression bruches... Terres Univia livre son enquête sur la qualité des graines de féverole pour la collecte 2023. Les volumes sont en hausse et la qualité est bonne, bien que les rendements puissent être meilleurs.

Avec près de 80.000 ha en 2023, les surfaces de féveroles récoltées reviennent au niveau qu’elles occupaient précédemment, après une diminution en 2022, à 68.000 ha. Le rendement moyen national de 27,5 q/ha est aussi en hausse (23,2 q/ha en 2022) mais reste faible, reconnaît Terres Univia, qui réalise chaque année une enquête qualité sur la féverole.

La dernière édition tout juste sortie fait ainsi état de 222.000 tonnes pour la production française de graines de féverole, contre 158.000 tonnes en 2022.

« En 2023, la féverole a connu des conditions plus favorables, au nord comme au sud, avec une pluviométrie plus abondante qu’en 2022, notamment pendant l’été. Elle a cependant encore souffert de conditions sèches et chaudes pendant une grande partie de son cycle, qui ont limité le nombre de graines formées. Les pluies tardives ont pu profiter au remplissage des graines et diluer l’azote, ce qui a conduit à une teneur en protéines d’un niveau moyen », précise l’interprofession.

Protéine à 28,2 %

Côté qualité, après analyse de 79 échantillons, la teneur en protéines moyenne des lots analysés de féverole s’inscrit dans la moyenne décennale, avec 28,2 % de la matière sèche (MS). Seule la zone centre-est présente une valeur moyenne un peu plus faible à 27,6 %.

Les critères de qualité visuelle sont satisfaisants, avec peu de graines cassées/splittées, tachées et peu d’impuretés. La majorité des lots présente des graines claires, et un quart des graines de couleur foncée ou hétérogène.

La teneur en eau était correcte à 13,3 % (contre 12,2 % l’an dernier).

Peu de dégâts de bruches

Enfin, 89 % des lots en 2023 présentent moins de 1 % de graines bruchées, et 29 % des lots n’en contiennent pas. Ce résultat est parmi l’un des meilleurs de la décennie, avec l’année 2019.

Terres Univia explique cela par la présence significative de féveroles d’hiver dans l’échantillon, dont le cycle plus précoce échappe en partie au ravageur par rapport à la féverole de printemps. L'interprofession note aussi une pression plus faible de cet insecte cette année, en lien avec un début de printemps plus frais.

Côté mycotoxines de champ (trichothécène, fumonisine et zéaralénone), aucune n’a été retrouvée dans 10 échantillons choisis aléatoirement pour représenter les différentes zones de culture. Tous ces lots peuvent trouver des débouchés en alimentation animale, conclut Terres Univia.

 

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