Section maïs et sorgho de l’UFS : « des difficultés pour certaines variétés »

Lors du congrès annuel du maïs, le 23 novembre, la section maïs et sorgho de l’UFS est revenu sur les crises importantes qui ont impacté leur activité en 2022 et les objectifs collectifs qui en résultent. Tout d’abord les fortes difficultés climatiques ont dégradé la production de semences, ce qui ne permet pas de reconstituer les stocks envisagés. « Alors que seulement 60 à 70% de l’objectif a été réalisé, il n’y aura pas de rupture généralisée mais on peut s’attendre à des difficultés pour certaines variétés », précise la section maïs et sorgho de l’UFS.

Ensuite, la crise énergétique liée au conflit Russo-ukrainien inquiète les semenciers, non seulement concernant la répercussion des hausses, menant à une inflation inéluctable des productions agricoles, mais aussi concernant la priorisation de l’accès aux ressources énergétiques. La consommation énergétique des entreprises semencières est majoritairement saisonnière (séchage des épis), la perspective d’une situation de tension durable, voire de délestage, sans prendre en compte les spécificités de nos activités, pourrait être très dommageable pour la filière.

« Il est indispensable que les semenciers soient identifiés comme des acteurs économiques stratégiques dans les territoires, ajoute la section maïs et sorgho de l’UF. Cela permettrait de faciliter l’accès à l’énergie, mais aussi à l’eau pour permettre à la France de rester le 1er producteur européen de semences de maïs. » Rappelons que 45% des semences commercialisées dans l’UE sont françaises.

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