
La réhomologation du cuivre est en discussion à Bruxelles. Les doses devraient diminuer ce qui va perturber surtout les viticulteurs en agriculture biologique.
Il y a quelques années, certains pays nordiques voulaient la suppression du cuivre. Cela ne serait plus le cas aujourd’hui. Ses détracteurs lui reprochent son impact négatif sur l’environnement et aussi sur la santé. Mais, comme l’affirme Matthias Weidenauer, président de la task force cuivre de l’Union européenne, les résultats jusqu’à présent dépendent de méthodes peu appropriées pour évaluer cette substance et ne semblent pas refléter la réalité. L’Efsa, qui devrait préparer un guide sur les méthodologies d’évaluation du cuivre, a proposé une baisse des doses d’utilisation. De 6 kg/ha/an aujourd’hui, elles passeraient à 4 kg/ha/an en viticulture dans la nouvelle homologation prévue après le 31 janvier 2019. Et, contrairement à la précédente version, les agriculteurs biologiques ne pourraient plus bénéficier éventuellement d’un « lissage » de 30 kg/ha sur cinq ans comme c’était la règle auparavant dans le cadre de réglementation en agriculture biologi
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