Cependant, réduire leur usage est possible. La réduction peut même, parfois, engendrer une hausse de productivité ou de rentabilité.
Peut-on réduire l’usage des produits phytosanitaires sans impacter la productivité en grandes cultures ? C’est la question à laquelle a tenté de répondre une étude coordonnée par l’Inra sur la base de données du réseau de fermes Dephy. Fondée sur un échantillon de 946 fermes de grandes cultures et de polyculture-élevage, l’étude portait sur la relation entre l’indice de fréquence de traitement phytosanitaire (IFT) d’une part, la productivité et la rentabilité d’autre part.
Exergue n°433901
«Au total, 94% des situations ne présentent aucun antagonisme entre réduction d’IFT et productivité et ce, en considérant toutes les cultures qui se succèdent dans le système de la ferme», explique Nicolas Munier-Jolain, ingénieur de recherche à l’Inra Dijon.
Nicolas Munier-Jolain,
ingénieur de recherche
à l'Inra Dijon.
©DR
Des différences selon les cultures
Exergue n°433902
«Mieux, pour 39% des exploitations, le faible IFT est associé à une plus forte productivité…
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