Monsanto/Incendie: l’UFS réclame plus de sérénité

Après l’incendie qui a touché, la semaine dernière, un centre de recherche Monsanto à La Mézières, près de Rennes, (centre spécialisé dans la recherche sur les semences de maïs ensilage conventionnel), la piste d’un acte volontaire semble privilégiée selon Monsanto et l’Union Française des Semenciers (UFS). Une thèse privilégiée par la présence de deux départs de feu distincts dans les locaux. « Une telle violence est insupportable, et nous demandons aux autorités des sanctions exemplaires contre les auteurs de cet incendie si son caractère volontaire était avéré » a déclaré Régis Fournier, président de l’UFS. « Au-delà des seuls aspects matériels, les conséquences sont graves pour les entreprises qui ne peuvent plus mener leurs travaux sereinement, en dépit du respect strict des lois et des réglementations en vigueur dans tous les domaines, tant de la sécurité des personnes que du respect et de l’environnement. De même, les collaborateurs qui sont touchés physiquement sur leurs lieux de travail, mais aussi contestés dans leurs métiers, souffrent de ces attaques croissantes, souvent menées dans l’indifférence et l’absence de réaction significative des pouvoirs publics. Il est attendu une contribution croissante du secteur des semences à l’agriculture et à la société. Il faudra néanmoins pour pouvoir bénéficier de tous ses fruits, assurer un environnement favorable à la sérénité de son long et méticuleux travail. »