Terrena et GS1 France annoncent le développement d’un projet de plateforme collaborative de traçabilité. Son objectif ? Permettre à tous les acteurs de la chaîne agro-alimentaire (amont agricole, industries agro-alimentaires, grossistes, logisticiens, distributeurs, offreurs de solution) de partager, valoriser et exploiter leurs données entre eux et jusqu’au consommateur final.
Sur cette plateforme, Terrena a développé le portail AgriMatrice : il a pour finalité « d’objectiver et de valoriser ses pratiques agricoles et industrielles », indique le groupe coopératif, qui cite le bien-être animal, la diminution des intrants non renouvelables, la réduction de CO2, ou encore l’économie territoriale…
Il s’inscrit dans l’approche que Terrena a adoptée dès 2015 pour ses produits La Nouvelle Agriculture : l’application TraceN@ localise les exploitations agricoles dont sont originaires ces produits.
« TraceN@ permet de localiser une station de départ quand AgriMatrice permet de cartographier tout le réseau et de visualiser les flux. AgriMatrice rend ainsi lisible et intelligible l’écosystème de Terrena qui lui permet de faire remonter et valoriser directement les données de l’amont agricole. », précisent les deux partenaires.
Les standards GS1 garantissent l’interopérabilité de la plateforme et son ouverture à tous les acteurs de la filière agroalimentaire.
L’industrialisation de cette plateforme s’opérera de façon progressive à mesure que d’autres acteurs utiliseront l’outil. Cette plateforme n’a de sens que si elle est ouverte à tous, fournisseurs, clients et concurrents. L’objectif dans les mois à venir est de réunir un maximum de parties prenantes autour du projet pour continuer son développement.
« Fournir des data structurées et fiables favorisera la valorisation des produits auprès des consommateurs finaux mais également l’optimisation logistique. La plateforme de traçabilité est une opportunité formidable pour l’ensemble des acteurs des filières agroalimentaires de renforcer la performance de leur chaîne logistique et d’engager un nouveau dialogue avec leurs consommateurs sur l’origine de leurs matières premières », explique François Deprey, Président exécutif de GS1 France.
