Blé dur : les moyens de rebondir

Malgré un effritement des surfaces en 2018, les 300 représentants de la filière blé dur, réunis à Tours le 5 février 2019, affirment leur volonté de rebondir. Tout en restant durable pour les producteurs, la filière entend être en phase avec les attentes des consommateurs c’est-à-dire garantir le blé dur français dans les usines françaises et développer les filières locales.  Par exemple en région Centre, Axéréal est impliqué dans la fabrication de blé précuit. Le développement de la bio est une des réponses aux préoccupations sociétales (5 000 hectares de blé dur bio et en conversion en 2017). Toutefois, les différentiels de prix entre blé dur bio/blé tendre bio restent trop peu incitateurs, bien inférieurs aux 100 euros/t voire 150 euros/t nécessaires. Le zéro résidu entraîne des baisses de production (10 à 30 q/ha selon des essais Sud-Ouest).  Arvalis vérifie les hypothèses de progression dans ce domaine (comportements variétaux au zéro régulateur de croissance, aux maladies, biocontrôle et désherbage mécanique).