La conférence de presse de Maiz’Europ a été l’occasion de dresser le bilan plutôt négatif de la campagne 2015. Après le record de production de 2014, la production 2015 estimée à 13,9 millions de tonnes accuse une importante baisse de près de 23 % notamment en raison d’une baisse des surfaces et des conditions climatiques de l’été qui ont lourdement pénalisé le rendement estimé à 90,1 quintaux / hectare au niveau national.
« Parallèlement les cours du maïs sont restés bas, relève Maiz’Europ. Pour la troisième année consécutive, les prix de vente ne couvrent pas les charges de production et les comptes d’exploitations sont dans le rouge. Cette année montre à quel point la gestion des risques climatiques et économiques est primordiale pour assurer l’avenir des exploitations maïs. »
« Cette année de sécheresse, confirme tout de même le potentiel de la plante maïs. 90 quintaux c’est tout de même 20 quintaux de mieux qu’en 2003 et 8 de plus qu’en 2005, deux années également marquées par une forte sécheresse estivale, a tenu à souligner le Président de Maiz’Europ’, Christophe Terrain. Même en cas de coup dur, la plante est capable d’assurer un minimum au service de la production française. »
Et Daniel Peyraube, Président de l’AGPM, d’ajouter : « Il est désormais urgent de capitaliser ce potentiel en sécurisant les producteurs de la filière maïsicole française par une politique de stockage de l’eau ambitieuse et des outils assurantiels performants. »
