viticulture

Chabas travaille sur un matériel d’hydroseeding adapté à la vigne

Traditionnellement utilisée dans les espaces verts, l'hydroseeding se présente comme une alternative au désherbage mécanique et chimique. Photo : A.Bressolier/Téma Agence

Le 31 mars dernier, la chambre d’agriculture de l’Hérault a invité la société Omag (groupe Perret) à réaliser une démonstration d’hydroseeding. Cette technique, présentée comme une alternative au désherbage mécanique et chimique sous le rang de vignes, est habituellement utilisée dans les espaces verts. L’occasion pour Kévin Margaron, technicien chez Omag, d’annoncer l’arrivée prochaine d’un nouveau prototype adapté à la viticulture.

En quoi consiste l’hydroseeding en viticulture ? La méthode consiste à appliquer au sol un mélange d’eau, de mulch et de semences qui se développeront sous le rang. Présenté sous forme de granulés dispersibles dans l’eau, le « mulch » est un complexe de celluloses et de fibres végétales obtenues à partir de matières premières renouvelables et recyclées. Il rend la préparation plus homogène et permet d’uniformiser la projection sur le sol. Sa capacité de rétention en eau accélère aussi la germination pour une végétalisation visible plus rapidement.

Réutiliser les eaux usées traitées, une alternative au manque d’eau ?

« 25% des consommateurs interrogés annoncent qu’ils renonceraient à acheter un vin, un fromage ou une salade s’ils savaient qu’il a été produit avec des eaux usées traitées. » Photo : Bondsza/Adobe Stock

Si l’irrigation des vignes par des eaux usées traitées est techniquement possible, l’acceptabilité par le consommateur et la rentabilité de ce type de projets sont deux volets à évaluer. Le projet Sopolo, mené dans l’Hérault, apporte des éléments de réponse.

Aller au devant des attentes sociétales

Jean-Hugues Goisot, président de la commission technique viticulture à la Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne, et Alexandre Deborne, responsable technique vigne de l'Union des vignerons des Côteaux de l'Ardèche. ©Goisot et Uvica

Entre vignerons, riverains et fournisseurs, l’affaire semble entendue. Les produits phyto les plus nocifs, notamment les CMR, sont condamnés à disparaître. Mais par quoi les remplacer ?

Besoin d’accompagnement et de réassurance

Les vrais connaisseurs de génériques déclarent en utiliser à 85 % en grandes cultures et à 65 % en vigne depuis une dizaine d’années. Photo : N. Chemineau/Pixel image

Phyteurop a réalisé une enquête sur les produits génériques en avril 2015 auprès de 417 agriculteurs : 312 en grandes cultures avec une SAU supérieure à 100 hectares et 107 en viticulture avec plus de 10 ha de vigne. Quelles sont leurs perceptions des génériques ?

Vigne : +6% de rendement avec Esquive

En moyenne, Bayer considère sauver une quarantaine de ceps à l’hectare, ce qui génère une rentabilité nette de 400 euros par hectare et par an. Photo : I. Aubert/Pixel image

Bayer a présenté, lors d’une conférence de presse au Château Lamothe de Haux, le témoignage de Didier Thévenet, un viticulteur du Beaujolais, qui utilise le fongicide Esquive pour lutter contre l’esca.

La guerre des phéromones en viticulture

« En 2015, plus de 400 000 Puffer®, toutes cultures et cibles confondues, ont été utilisés dans le monde », souligne Johanna Sigel, chez De Sangosse. DR

Diffuseurs en languettes ou capsules, aérosols, pulvérisateurs… Les modes d’apport de phéromones se multiplient contre les papillons du ver de la grappe en viticulture. Sur le marché de la confusion sexuelle en croissance, les firmes innovent fortement.

Le goût du vin s’affine grâce à l’azote

Pour Olivier Demarle, directeur R&D chez Frayssinet, l’enjeu est de « créer des outils adaptables à la profession viticole dans son ensemble ». Photo : O. Demarle / Frayssinet

Et si demain, un OAD existait pour affiner les apports d’azote au vignoble et les compléments azotés au chai, selon le goût du vin souhaité ? C’est là l’un des objectifs du projet NV2, qui devrait aboutir en 2020.

Une structure 100 % vigne pour développer une gamme de services

Michel Desvignes, directeur d’Agralia : « le développement de nouveaux services est indispensable pour accompagner la mutation de la viticulture. » DR

Né de la fusion des équipes vigne de Maïsadour et d’Agralia, Inovitis entend développer de nouveaux services pour accompagner au mieux les viticulteurs du Sud-Ouest. Un projet qui, selon le directeur d’Agralia Michel Desvignes, n’aurait pu voir le jour sans ce rapprochement.

LVVD fait le plein d’innovations pour ses 10 ans

À gauche, Benjamin Grellier, responsable marketing et amélioration LVVD, et à droite, Philippe Serrault, directeur LVVD, pour les 10 ans de l’entreprise. Photos : O.Lévêque/Pixel Image

Dix ans déjà pour LVVD (Loire viti-vini distribution). Le 30 juin, l’entreprise filiale du groupe Terrena fêtait ses dix ans, sur son site de Mazé, en Maine-et-Loire, rassemblant près de 600 personnes.

Euralis vigne se réengage dans le réseau Dephy

Dix propriétés viticoles girondines sont maintenant engagées dans le réseau Dephy d'Euralis. Photo : R. Poissonnet/Pixel image

S’engager dans le réseau Dephy, une démarche qui n’est pas courante chez les distributeurs, elle est plutôt (dé)laissée aux chambres d’agriculture. Pourtant, Euralis est engagé dans cette démarche depuis 2012 avec huit propriétés viticoles situées en Gironde dans l’Entre-deux-Mers.