PAC

Rien n’est moins sûr que le CSP

À quelques semaines de l’échéance initiale, le CSP semble encore flou pour beaucoup d’acteurs. Difficile dans ce cadre d’avancer sereinement…

Ali Aït Abdelmalek : « Pas de candidat pour représenter le monde rural »

Pour le professeur Ali Aït Abdelmalek, sociologue spécialiste de la ruralité, la dimension « territoriale », pourtant centrale comme « forme de construction des identités individuelles et collectives », n'a qu'une importance de second ordre dans les programmes politiques des candidats à l’élection présidentielle.

Quel candidat pour les agriculteurs bio ?

Photo : Photoagriculture/Adobe Stock

100 % de bio dans les cantines, TVA réduite pour l’AB, 30 % de bio d’ici 2030 dans le PSN, hausse des aides à la conversion… Les propositions sur l’agriculture biologique se multiplient dans les programmes des candidats à l’élection présidentielle. Mais séduisent-elles réellement les agriculteurs bio, et de quelles manières pourraient-elles s’appliquer ?

« Veiller à ce que le pragmatisme l’emporte sur le dogmatisme »

Bernard Ader : « En anticipant, on peut mieux accompagner chacun de nos agriculteurs pour faire de cette PAC un atout pour la pérennité et le développement de son exploitation. » Photo : Euralis

Vice-président d’Euralis, Bernard Ader est aussi président de la commission Europe de La Coopération agricole et vice-président de la Cogeca. Il revient sur la manière dont ces instances ont su peser, en France et en Europe, dans les négociations de la nouvelle PAC. Il nous propose également son regard sur cette PAC et sur la façon dont Euralis entend accompagner ses adhérents pour se l’approprier.

Les certifications pourraient soulager toutes les parties

Les infrastructures agro-environnementales font partie des voies d'accès aux écorégimes ou peuvent être un bonus aux autres voies d'accès (certifications et pratiques), mais le bonus est sans doute trop faible pour être incitatif. Photo : M.Lecourtier/M&A

Les écorégimes, grande nouveauté de la future PAC 2023-2027, ont fait couler beaucoup d’encre dans le monde agricole et ailleurs. Si tous leurs aspects ne sont pas encore totalement définis, les grandes lignes sont tracées. Il est donc enfin possible de se projeter.

Les dispositions connues pour la France

Les grandes orientations de la nouvelle PAC sont données : un verdissement des aides avec un renforcement de la conditionnalité pour tous et la création des écorégimes, etc. Photo : M.D. Guihard/Pixel6TM
La prochaine réforme de la PAC entrera en vigueur le 1er janvier 2023 et les grandes lignes de la politique qui va s’appliquer dans les exploitations françaises se précisent.

La PAC sauvera-t-elle nos fruits et légumes ?

Pour Luc Barbier, secrétaire général de la FNPF, les règles de création des organisations de producteurs auraient dû être revues dans cette nouvelle PAC pour peser davantage. Photo : F. Masson/ATC

Si les programmes opérationnels mis en œuvre dans les filières fruits et légumes ont permis certaines avancées, Luc Barbier de la FNPF craint que la nouvelle PAC ne serve pas durablement les intérêts des producteurs français. Pour lui, le salut viendra des consommateurs.

La PAC vue du monde

Globalement, vu de l'Union européenne ou hors Union européenne, les trois céréaliers interrogés sont plutôt critiques vis-à-vis de l'évolution de la PAC. Photo : Dragoș Asaftei / Adobe Stock

Alors que la nouvelle PAC est en train de se dessiner pour 2023-2027, trois grands céréaliers de différentes régions du monde donnent leur avis sur cette politique européenne, jugée de l’intérieur (Roumanie) ou de l’extérieur (Canada et Ukraine).

À chacun son PSN

En Irlande, cinq options seront proposées aux agriculteurs pour les écorégimes. Photo : zigrit / Adobe Stock

Une grande liberté est donnée à chaque État membre. Le PSN de la France a, par exemple, été soumis à consultation publique jusqu’au 12 décembre 2021.

Le soja au cœur d’une filière 100 % Alsace

Selon Jean-Marc Schacherer (à gauche) et Jean-Michel Habig, l'ambition de la CAC est de créer une filière soja 100 % Alsace. Photo : CAC

La Coopérative agricole de céréales (CAC) ambitionne de créer une filière de soja 100 % Alsace. Elle mise sur l’usine de trituration rachetée en juillet 2021 au négoce Lienhart.

Certification environnementale et diversification des cultures

Stéphanie Bureau, directrice activité céréales pour le groupe Isidore. Photo : Groupe Isidore

En accompagnant les exploitations sur la voie de la certification environnementale et en explorant des pistes de diversification, le groupe Isidore a, en quelque sorte, anticipé les tendances de la future PAC 2023-2027, clairement tournée vers la transition écologique.

Miser sur la HVE pour atteindre les écorégimes

Anaïs Guillaume, nouvelle responsable HVE, au côté de Didier Luneau, au sein des Ets Dupré-Lardeau. Photo : Ets Lardeau Dupré

Dans l’Indre, les Établissements Dupré-Lardeau viennent d’engager une nouvelle responsable HVE, afin d’accompagner leurs clients en polyculture-élevage vers la labélisation, pour espérer toucher le montant maximum des écorégimes de la nouvelle PAC.

« Proposer une palette de réponses pour les adhérents »

Le tournesol fait partie des cultures expérimentées par Noriap pour trouver des solutions allongeant les rotations. Photo : Noriap

Agriculture de conservation, diversification des cultures, diagnostics carbone, certification HVE des exploitations… Noriap s’est engagée dans différentes démarches pour anticiper les prochaines tendances.

Trois présidents de coopératives face à la PAC

Jérôme Calleau, président de Cavac, Pierre-Yves Simonin, président de la CAL, Didier Lenoir, président de Dijon Céréales. Photos : Cavac/Jean-Luc Masson/Dijon Céréales

Jérôme Calleau, Pierre-Yves Simonin et Didier Lenoir, respectivement président de Cavac, de CAL et de Dijon Céréales, livrent pour « Circuits Culture » leurs visions de la future PAC, les conséquences attendues sur leur territoire et les évolutions qui les inquiètent.

Une possible augmentation des coûts pour notre alimentation

Jean-Marie Séronie, consultant agroéconomiste. Photo : DR

La PAC tient presque sa future réforme, qui ne devrait pas être révolutionnaire, mais s’inscrit dans un contexte nouveau : celui du pacte vert, ou Green Deal. Voulu par la Commission européenne, il soulève, à moyen terme, d’autres questions, notamment celle de l’accès pour tous à des produits agricoles, dont les prix risquent d’augmenter.

Davantage d'autonomie avec les PSN

Les États membres demandent que le principe de subsidiarité s’applique davantage afin de ne pas dépendre de la bureaucratie européenne. Photo : vander84 / Adobe Stock

Le pacte vert de l’Union européenne entraînerait une perte de la production européenne et une baisse de ses exportations. Alors que la population mondiale augmenterait de 2,2 milliards d’habitants en 2050, demandant + 49 % de nourriture, l'inquiétude demeure : qui va s’en charger et à quel prix ?

Reforme de la PAC : entre inquiétudes et actions

Photo : Atlantis/Adobe Stock

Cette année, la PAC fête ses 60 ans. Et pour cet anniversaire, une nouvelle réforme va voir le jour. Mais, à quelques mois de sa mise en œuvre, elle est vue comme peu ambitieuse. Pour Jacques Carles, président d’Agriculture Stratégies, cette révision n’est qu’une prolongation de la PAC antérieure, accompagnée d’une restriction budgétaire importante.