fongicide

Des algues en soutien aux fongicides chez le négoce Lamybienaimé

De gauche à droite : Cédric Clochard, Kévin Bouquet, agriculteur utilisateur d'AlgoMel Push, et François Bienaimé. Photo : O. Lévêque

En seulement trois ans, le négoce Lamybienaimé (Deux-Sèvres) voit 25 % de ses surfaces en céréales à paille protégées avec un biostimulant à base d’algues, permettant de réduire les fongicides chimiques. Cette année, 1 000 ha de tournesols doivent aussi bénéficier de cette solution alternative, qui vise une diminution des IFT sans pénaliser les rendements.

Les biostimulants à base d’algues rouges et brunes semblent séduire des producteurs des Deux-Sèvres. Sur le secteur du négoce Lamybienaimé (65 M€ de CA, 13 sites de collecte, 125 000 t de collecte, 1 000 comptes clients), le déploiement de cette innovation surprend même par sa rapidité. « Quand nous avons lancé ce produit en 2020, nous ne pensions pas arriver à protéger 3 500 ha de céréales à paille après trois ans, soit 25 % de nos blés et orges, s'est félicité Cédric Clochard, technico-commercial et directeur du site de Lusseray pour le négoce Lamybienaimé, lors d'un point presse Vert l'Avenir du Négoce agricole Centre-Atlantique (Naca). Désormais, nous visons 4 500 ha l’année prochaine ! »

Poursuivant l'objectif de réduire l’emploi de fongicides chimiques, cette solution répond notamment aux divers enjeux de productions sous label (HVE notamment), aux surfaces en Maec (mesures agroenvironnementales et climatiques) ou tout simplement aux producteurs souhaitant réduire leurs traitements, en accord avec les attentes sociétales. Sans oublier les bios. « Les algues sont homologuées en AB et, jusque-là, il n’existait quasiment pas de solutions pour protéger les céréales des maladies », poursuit François Bienaimé, responsable en productions végétales pour le négoce familial, qui précise que des essais ont été menés. « Nous avons fait le choix de référencer ce produit à base d’algues à notre gamme, car nous avons pu observer des effets positifs sur les cultures, davantage qu’avec des solutions à base de soufre face aux maladies. »

Diminuer l’IFT grâce à Pygmalion

Pygmalion, le nouvequ fongicide blé et pomme de terre de De Sangosse, est disponible dès ce printemps. Photo : De Sangosse

Pygmalion® vient d’être homologué afin de lutter contre la septoriose du blé et le mildiou de la pomme de terre. Il est issu de la recherche et développement de De Sangosse. Cette innovation est disponible dès ce printemps.

Pygmalion, un fongicide de biocontrôle pour blé et pomme de terre

De gauche à droite, Christophe Zugaj, Marie Aubelé, Aurélie Morin, global marketing manager produits de protection et de biocontrôle, Jean-Marc Saurel, global marketing manager adjuvants et Frédéric Pages, chef marché adjuvants. C.Lamy-Grandidier/Pixel6TM

Avec Pygmalion, son nouveau fongicide de biocontrôle contre la septoriose du blé et le mildiou des pommes de terre, De Sangosse aiguise son appétit : l’entreprise envisage de conquérir un million d’hectares, d’ici deux à trois ans.

Plus de 15 000 ha suivis avec Xarvio

Emmanuel Letesse (à gauche) et Nicolas Faignaert accompagnent le déploiement de Xarvio auprès des adhérents d’Agora.

Pour la 2e campagne consécutive, Agora a fait le choix de déployer l’outil Xarvio de BASF auprès de ses agriculteurs. La solution digitale de pilotage des fongicides équipe ainsi 100 agriculteurs, sur plus de 15 000 ha, soit déjà 15 % de la sole en blé de la coopérative. Objectif : doubler ce chiffre d’ici à 2022.

L'Inatreq active sur la dernière feuille du blé

À nouvelle matière active, nouveau packaging pour Inatreq active : transparent et avec un goulot anti-projection. Photo : Corteva

L’Inatreq active est la première d’une série de trois nouvelles matières actives avec de nouveaux modes d’action que Corteva compte homologuer en France d’ici cinq ans.