Si l’intérêt des couverts végétaux sur la fourniture d’azote est maintenant relativement bien documenté, qu’en est-il de leur impact sur l’eau ? Dans les Pyrénées-Atlantiques, le projet Vitisad a montré que des couverts hivernaux temporaires, implantés à l’automne et détruits au printemps par broyage, ont retardé l’assèchement des sols au cours de l’été suivant d’environ une semaine. La couverture du sol a aussi limité sa température. Des mesures réalisées dans l’après-midi du même jour, dans trois parcelles de Jurançon, montrent une diminution significative et systématique de la température du sol : en moyenne de 10°C de moins en présence de couvert comparé à un sol nu. Ce gain thermique diminue le risque d’échaudage provoqué par la réflexion du rayonnement solaire et le transfert de chaleur.
Plus de résultats : voir le guide Pratiques viticoles et adaptation au changement climatique.
