En défendant le portage de foncier agricole, l’association Terre de Liens veut soutenir l’installation et le renouvellement des générations en agriculture. Si l’idée avance, elle reste trop peu déployée face aux défis à relever, alerte l’organisation, qui prévient également des dérives possibles de financiarisation.
« Le foncier reste le gros sujet oublié de la crise agricole de début d’année », dénonce Tanguy Martin, spécialisé sur les questions foncières agricoles à Terre de Liens.Entre 2020 et 2030, avec le départ à la retraite massif d’agricultrices et agriculteurs, six millions d’hectares doivent changer de main. Cela entraînerait la perte de 20 % des fermes, qui passeraient alors sous la barre des 300.000 (pour 400.000 agriculteurs), contre 381.000 fermes en 2020 (et 496.000 agriculteurs).
Voici les chiffres introductifs, cités par l’association Terre de Liens, lors de la présentation de son 3e rapport annuel, en marge du SIA…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?