Sans eux, la récolte ne pourrait pas avoir lieu... Quelque 1 200 travailleurs saisonniers marocains – le même nombre que l'an dernier – sont attendus à partir d'octobre 2023 par des producteurs de la filière clémentine de Haute-Corse pour participer aux récoltes.
Munis d'un titre de séjour temporaire, ils arriveront entre le 6 octobre et le 2 novembre à bord de vols commerciaux pris en charge par les producteurs, a indiqué à l'AFP l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), qui organise leur arrivée et leur retour, puisque ces travailleurs devront ensuite pointer à l'antenne de l'Ofii à Casablanca. Les producteurs ont aussi l'obligation d'héberger ces travailleurs.
Convention
L'annonce intervient après la signature, en juillet, d'une convention entre l'Ofii, la FNSEA et l'établissement public marocain chargé de l'emploi (Anapec), afin de faciliter le recrutement de travailleurs saisonniers marocains par des exploitants agricoles français – de plus en plus dépendants de la main-d'oeuvre étrangère.
Environ 30.000 tonnes de clémentines corses devraient être récoltées cette année, soit 2.000 à 3.000 tonnes de moins que l'an passé. Sur les 160 producteurs inclus dans l'indication géographique protégée (IGP), 70 % participent à faire venir des travailleurs marocains.
Recours massif
Le recours aux saisonniers marocains a explosé ces dernières années dans l'agriculture française : 6.300 sont venus en 2018, plus de 10.000 en 2021 et près de 16.000 en 2022.
