« Même s’il est difficile de quantifier précisément les conséquences de tels évènements, la production nationale pourrait avoir perdu entre 10 000 et 15 000 tonnes, soit plus de 10 % de nos volumes. »
La qualité s’améliore : au-delà de ceux qui ont été rendus impropres à la consommation en frais, les fruits des premières variétés ont été fragilisés par l’humidité et le taux de sucre était inférieur à l’an passé. L’AOP précise que :
« La situation s’est nettement améliorée depuis une dizaine de jours, et le marché est désormais approvisionné par des produits de meilleure qualité. »
La production en plein boom : depuis le lundi 19 juin, la campagne est entrée dans ses trois principales semaines de production de la saison (S25, S26 et S27) avant la cueillette de Bergeron dont la commercialisation couvrira le mois de juillet. Les variétés actuellement proposées, telles que Flopria, Bergarouge, Orangered, Lido, Samouraï… présentent des volumes qui devraient correspondre aux besoins du marché.
Un marché plutôt fluide : la demande est active, tant en France qu’à l’exportation, même si un ralentissement est observé en ce début de semaine. Les nombreuses promotions qui ont été planifiées avec les enseignes partenaires proposeront dans les prochains jours des fruits vendus entre 2,5 €/kg et 3 €/kg prix de vente au consommateur, ce qui, selon l’AOP devrait bénéficier aux ventes :
« En se fiant à la saison précédente, sans constitution de stock et avec des volumes très comparables, nous devrions voir le marché se dérouler dans les mêmes conditions de fluidité. »
