Pour développer et réduire les coûts d’implantation des couverts végétaux, les agronomes américains de l’université du Michigan explorent la piste du semis « collectif » par voie aérienne. Parmi les avantages de la technique, le fait de pouvoir semer – par exemple du seigle une des espèces les plus utilisées aux USA - avant la récolte des cultures de maïs, sans dommage pour les cultures encore en place, permet de gagner jusqu’à un mois de croissance supplémentaire. Le fait de réaliser le semis par avion de façon collective, donc sur de grandes surfaces permet de réduire les couts liés à l’utilisation de l’avion, et de semer de grandes surfaces en très peu de temps. Les premières études montrent que cette technique est compétitive voire la moins onéreuse quant elle est menée à grande échelle et de façon concertée. Le « sursemis » des couverts par voie aérienne est déjà pratiqué dans des états américains comme l’Iowa et l’Indiana, où ont été mis en place des programmes de semis aérien collectif, coordonnés par les structures agricoles locales. Un futur nouveau service à développer pour la distribution agricole ?
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