Un trafic en hausse de 7,1% pour les céréales

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Le trafic fluvial pourrait être multiplié par quatre sans risque d’engorgement. Photo : VNF P.Cheuva
Le fluvial a le vent en poupe pour les céréales, mais il doit continuer à réfléchir à l’avenir de son réseau pour rester compétitif face aux transports routiers notamment.

Voies navigables de France (VNF) gère 6700 des 8500 km du réseau navigable français pour différents usages. Pour le tourisme, bien sûr, pour assurer l’approvisionnement en eau d’équipements industriels comme les centrales électriques, et pour le fret fluvial. Pour ce dernier, deux filières, les matériaux de construction et les produits issus de l’agroalimentaire, représentent à elles seules environ 60% du trafic. Les produits agroalimentaires arrivent seconds avec 22% du tonnage brut mais représentent 33% du trafic fluvial en tonnes-kilomètres, et sont à ce titre la filière la plus importante. Les céréales représentant la grande majorité du trafic de produits alimentaires. Un classement qui s’explique notamment par les distances importantes parcourues par les céréales sur le réseau fluvial, qui peuvent par exemple dépasser 400 km, notamment sur le bassin Rhône-Saône. Cette première position des céréales est toutefois récente et est liée à la forte croissance du trafic en 2014 et 2015. Le trafic des céréales a ainsi…
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