« De vraies tensions sur le phosphore »

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Pour faire face aux demandes, Timac Agro travaille la diversité de ses sourcing, avec du phosphore venant notamment d’Afrique du Nord, d’Amérique Latine, du Moyen Orient. Photo Timac Agro
Avec des disponibilités de matières premières incertaines sur les engrais, déjà observées en amont du conflit ukrainien, Timac Agro rappelle pour autant l’importance de la fertilisation phosphatique pour l’obtention de bons rendements, en reconnaissant ne répondre aux commandes qu’en présence de stocks.

« Aucune commande d’engrais n’a été annulée pour l’heure », tenait à rassurer hier Maxime Godart, responsable matières premières pour Timac Agro International, indiquant pour autant de réelles tensions sur les disponibilités, notamment le phosphore. « Cela n’est pas lié uniquement à la guerre en Ukraine. Avec la crise de la Covid-19, certains pays avaient déjà choisi de limiter leurs exportations pour privilégier leurs besoins internes, comme la Chine depuis six mois, l’Égypte, puis la Russie, et désormais la Biélorussie avec les sanctions de l’UE sur ses exportations de potasse. Rien n’interdit actuellement de s’approvisionner auprès de la Russie pour les engrais, pays dont provenait jusque-là 20 % du phosphore acheté en Europe, sous forme NP et NPK, et très peu de roche brute, mais il est désormais quasi impossible d’y arriver, en raison…
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