« Seine-Nord sera un axe majeur des flux logistiques de céréales »

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« Avec notamment la mise en place de zones à faible émission, il est de plus en plus difficile pour les camions de venir en masse jusqu’à nos silos et c’est peut-être ça qui rendra le grand gabarit incontournable », indique Thierry Dupont. © Agora
Pour préparer l’arrivée du futur canal Seine-Nord, et profiter au mieux du transport fluvial à grand gabarit, la coopérative Agora envisage la création d’un nouveau silo embranché sur le grand gabarit à Sermaize, et participe avec d’autres coopératives à la conception d’un silo à Languevoisin. Entretien avec Thierry Dupont, président de la coopérative Agora et de l’union coopérative Sénalia.

Le silo exploité par Agora à Noyon est implanté sur une portion du canal du Nord qui devrait rester en eau après la mise en service de Seine-Nord. Pourtant, vous prévoyez la construction d’un nouveau silo à Sermaize (60), sur le nouveau canal ?

Thierry Dupont : Pour ce nouveau silo, situé à quelques kilomètres au nord de notre silo de Noyon, la décision de construction n’est pas encore prise. Un nouveau silo n’aura de sens que lorsque Seine-Nord sera ouvert à la navigation, c’est-à-dire en 2030 environ, ce qui nous donne du temps avant d’entreprendre sa construction. Il nous faut de la visibilité, car un nouveau silo est un investissement colossal : à 400 € par tonne stockée, on n’a pas le droit à l’erreur. D’autant qu’un silo en plaine a un taux de rotation de 1, un silo…
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