La filière prête à exporter

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Avec l'arrêt des quotas betteraviers, la France pourrait exporter 1 à 2 millions de tonnes de sucre dès 2017. Photo : M. Lecourtier/Pixel image
Le 1er octobre 2017 sonnera la fin des quotas betteraviers, et donc naturellement la fin d’un prix minimum pour les betteraves. Pour minimiser l’impact de cette révolution dans le milieu betteravier, deux axes sont travaillés depuis plusieurs années déjà :

• La baisse du coût de production pour les planteurs

Il est estimé aujourd’hui que des économies comprises entre 0 et 250 euros/ha sont possibles en jouant sur tous les postes de charge liés à la culture de la betterave. Pour les industriels, la baisse des coûts de production passera par l’écrasement des charges fixes au travers de l’allongement des campagnes et d’une augmentation de près de 20% de la production de sucre. À court terme, une augmentation de 10 à 15% de la production européenne semble réaliste.

• Miser sur l’export vers les pays tiers

L’Union européenne peut et sait le faire. Avant 2006 et la contrainte imposée par l’OMC de n’exporter que 1,3 million de tonnes de sucre vers les pays tiers, l’Union européenne exportait régulièrement plus de 5 millions de tonnes de sucre notamment vers l’Afrique et le Moyen-Orient, deux marchés où la consommation ne cesse d’augmenter. L’après-quota –et donc la fin…
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