« Difficile d’être compétitif face au blé russe »

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« La collecte a été bonne en 2017, proche de 80 000 t, indique Médéric Brunet, directeur de Sèvre et Belle. Malheureusement, la récolte 2018 est en recul de 12%, à 70 000 t. Photo : O.Lévêque/Pixel Image
À l’occasion de son assemblée générale hier, jeudi 29 novembre, la coopérative Sèvre et Belle, opérant dans le sud des Deux-Sèvres, a présenté à ses adhérents le bilan de l’exercice 2017-2018. Le chiffre d’affaires de 25,7 millions d’euros (contre 27,7 M€ l’an dernier), se compose à 60% de la commercialisation de céréales (15,58 M€, en hausse de 6% grâce à des prix maintenus et une collecte en hausse de 13% à 79 514 t), et à 40% de l’appro pour la coopérative qui est membre de l’Union 3A (10,1 M€, en hausse de 3,4 %, répartis assez équitablement entre fertilisation à 2,6 M€ avec + 5,6%, semences à 2,1 M€ avec + 6,5%, protection des cultures en recul de 6,1% à 2,2 M€, et alimentation animale quasi stable à 2,7 M€).

 

Belle collecte en 2017, mais en recul en 2018

Exergue n°432739
« La collecte a été bonne en 2017, avec des volumes en hausse de 4% en blé tendre à 40 000 t, en repli de 2% en colza à 7 000 t, mais surtout en très forte progression en maïs avec + 85% à 13 000 t et en tournesol avec + 65% à 7,8 t », liste Médéric Brunet, directeur de la coopérative. Malheureusement, la récolte 2018 est en recul de 12%, à 70 000…
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