Pour la campagne 2013-2014 Sénalia affiche un CA de 35 millions d’euros, en hausse de 10%. 50% de ce CA proviennent de l’activité céréales et l’autre moitié des activités de diversification (trituration, bio-éthanol, sucre, engrais, cacao). Une hausse de CA qui ravit le nouveau DG, Gilles Kindelberger, nommé le 11 novembre 2014 en remplacement de Laurent Martel. Toutefois, les 3,4 millions de tonnes de céréales exécutées sur la campagne 2013-2014 sont en deçà des espérances de Sénalia.
"Si la campagne a été correcte pour l’activité export, les quantités exportées ont marqué le pas en fin de campagne, avril, mai, juin. Sénalia n’est adossé à aucun opérateur de mise en marché, et lorsque les exportateurs fidèles de Sénalia ne captent pas les marchés à l’export, l’activité du groupe s’en ressent", explique le directeur général.
À noter que sur la campagne en cours, Sénalia accuse un retard à l’exécution. Au 1er janvier 2015, les volumes de blé exécutés par Sénalia sur la première partie de campagne (juillet à décembre 2014), sont en recul de 26%, 934 000 tonnes contre 1,25 millions de tonnes pour la campagne précédente. Sur la totalité des marchandises à l'export (Blé, orge, protéagineux, oléagineux) le retard est de 15%, 1,5 millions de tonnes sur cette campagne contre 1,8 Mt pour la campagne 2013-2014. Et pour la suite de la campagne:
"Les débouchés vont dépendre de la qualité que l’on va recevoir", indique Gilles Kindelberger.
Mais pour faire face à ces enjeux, notamment le maintien des débouchés à l’export face à la concurrence internationale, le groupe se veut pragmatique, comment ?
"En se dotant d’outils efficaces et innovants et en renforçant les synergies avec les sociétaires et partenaires du groupe", résume le président Thierry Dupont.
Aussi Sénalia va poursuivre ses investissements. En concertation avec les acteurs, le fonctionnement des silos sera adapté pour accompagner
"la nécessité de passer d’un flux poussé à un flux tiré", a conclu le président.