Avec un total de 394000 ha, les surfaces de semences sont à la baisse de 2% avec une grande disparité entre espèces. La production a été impactée par la sècheresse et des pics de chaleur. « Une situation illustrée notamment par la récolte de maïs semences qui atteint cette année seulement 60 à 70% de l’objectif, entrainant une réduction des stocks, évoque Semae. La production de la totalité des semences de grandes cultures recule et pour quelques espèces les rendements sont bien en deçà des moyennes. »
Malgré le contexte, le secteur des semences et plants, affiche en 2022 un excédent commercial de 1,109 milliard d’euros ce qui lui permet de demeurer au rang de premier pays producteur européen et premier exportateur de semences grandes cultures.
Pierre Pagès, vice-président de Semae ajoute : « Ce contexte fragilise le maillon multiplication, essentiel à la production de semences ». Il rappelle que l’enjeu pour la filière est d’une part « de parvenir à maintenir une capacité de production suffisante sur le territoire français, avec la difficulté de recruter et consolider les réseaux d’agriculteurs-multiplicateurs de semences et d’autre part, de garantir la souveraineté alimentaire à l’heure où il est difficile de maintenir des stocks suffisants ».
