Les caractères d’adaptation du maïs à des conditions chaudes et sèches n’ont encore été que très peu améliorés par la sélection variétale, qui est essentiellement basée sur le rendement. C’est l’un des enseignements majeurs d’une étude publiée en juin dernier dans la revue Nature Communications, et réalisée par plusieurs équipes européennes, dont l’Inrae et Arvalis-Institut du végétal. Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont étudié 66 variétés de maïs des années 1950 à 2015 dans les différents contextes climatiques européens. « Pour comparer les rendements, nous avons semé côte à côte des variétés des années 1950, 1960, 1970, etc. Nous avons également étudié les caractères de ces variétés dans des plateformes de phénotypage » détaille François Tardieu, directeur de recherche à l’Inrae et l’un des auteurs de l’étude.
Dans un contexte de réchauffement climatique avéré…
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