Un focus sur les GIEE auprès de 50 agriculteurs

Francis Charpentier a organisé une réunion d’informations sur les GIEE en association avec le GIE Agriculture conseil et environnement. Photo : DR

Le négoce Charpentier va-t-il fédérer les agriculteurs en groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE) ? En tout cas, il aura donné les moyens à ses clients de découvrir son fonctionnement. Il a organisé une réunion d’informations sur les GIEE en association avec le GIE Agriculture conseil et environnement (ACE). Une cinquantaine d’agriculteurs de la Somme ont répondu présents. Stéphane Hochart, directeur du GIE ACE, a introduit :

L’idée est de voir parmi vous quels sont les agriculteurs intéressés pour faire un GIEE.

Jean-Pierre Durant, directeur d’Act’Appro Clef a invité les agriculteurs à prendre de la hauteur avant de rentrer dans le vif du sujet :

Il faut changer de position : expliquer ce que vous faites, communiquer dans l’ouverture, ne pas rester chez vous.

« L’idée est de voir parmi vous quels sont les agriculteurs intéressés pour faire un GIEE », a introduit Stéphane Hochart. S.Bot/Pixel image

Quant à Stéphanie Henrion, responsable du développement durable à la Draaf de Picardie, elle a rappelé les particularités du GIEE : la triple performance économique, sociale et environnementale, une personnalité morale, et la place importante des agriculteurs. Un appel à projet sera lancé en début d’année 2015. Une commission régionale validera les projets des GIEE.

Concrètement à quoi ressemblera un GIEE ? La réponse a été apportée par Aurélie Albaut de la chambre d’agriculteur de la Somme. Elle anime un futur GIEE intitulé « Développer les pratiques de conduite intégrée en système légumier », composé de 25 agriculteurs. Ce groupe a mis en place le binage sur différentes cultures. En 2015, ces agriculteurs combineront les traitements localisés, le binage et la fertilisation localisée. Et pour 2016, le groupe intégrera les moyens préventifs de la protection intégrée.

Le bureau d’études Cepam a présenté quant à lui un projet qui pourrait être porté par un GIEE : une station collective de traitements des effluents phyto. Ce concept, baptisé Éléphant Vert, est une plateforme avec un Phytobac. Cette station a comme objectif de mutualiser les coûts d’investissement et de gestion pour les agriculteurs. Cepam a imaginé ce procédé suite à la demande d’un groupe de 45 familles de maraîchers dans le marais Audomarois près de Saint-Omer (62).

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