Roundup : Monsanto réagit aux propos de S.Royal

La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a annoncé dimanche sur France 3 sa volonté d’interdire la vente en libre service dans les jardineries du Roundup. « La France doit être à l’offensive sur l’arrêt des pesticides dans les jardins et je vous annonce que j’ai demandé aux jardineries d’arrêter de mettre en vente libre le Roundup de Monsanto » a-t-elle ainsi expliqué.

Depuis, pas d’informations complémentaires de la part du ministère concernant une date de mise en œuvre de l’arrêt de la vente libre du Roundup. La dernière communication officielle provient du ministère de l’Agriculture, jeudi dernier, le 11 juin. Dans un communiqué relatif à la prise en charge du lymphome malin non hodgkinien au titre des maladies professionnelles, le ministère en profitait pour rappeler que « la nouvelle version du plan Ecophyto s’attache à accompagner les jardiniers à se passer des produits phytosanitaires, en particulier herbicides. » Et d’ajouter « à ce titre, Stéphane Le Foll et Ségolène Royal imposeront, à compter du 1er janvier 2018, que l’accès aux produits phytosanitaires pour les jardiniers amateurs ne puisse plus se faire que par l’intermédiaire d’un vendeur certifié et compétent en matière de lutte intégrée. L’acheteur amateur bénéficiera ainsi d’un conseil renforcé systématique lors de la vente de ces produits avec une information sur les interdictions à venir et les alternatives. Les modalités pratiques de mise en œuvre seront expérimentées avec les distributeurs concernés dès 2016. »

Pour autant, Monsanto n’a pas tardé à réagir aux propos de Ségolène Royal et s’est dit étonné « de la stigmatisation de notre entreprise auprès de l’opinion française », précisant que « le glyphosate est aujourd’hui une substance générique qui rentre dans la composition d’environ 180 désherbants destinés aux jardiniers amateurs français » et que « la gamme Roundup est ainsi une marque parmi d’autres. »

L’entreprise en a profité pour rappeler qu’elle travaillait « avec les autorités compétentes pour assurer la ré-homologation décennale européenne du glyphosate » argumentant que « le statut réglementaire du produit est parfaitement clair et à ce jour absolument aucune nouvelle donnée scientifique récente ne permet de remettre en cause son autorisation ou ses conditions de commercialisation. »

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