Un avant et un après 2016

« La filière semences, comme les agriculteurs, risque fortement d’avoir du mal à se relever de cette année charnière », évoque Thierry Momont, président de la Section céréales à paille et protéagineux du Gnis. Photo : S.Bot/Pixel image

Pour Thierry Momont, président de la Section céréales à paille et protéagineux du Gnis, il y a un avant 2016 et il y aura un après 2016. La filière semences, tout comme les agriculteurs, risque fortement d’avoir du mal à se relever de cette année charnière.

La rencontre filière semences céréales et protéagineux, organisée par le Gnis, s’est déroulée ce 4 avril. Elle a réuni près de 150 personnes.

Christophe Dequidt, agriculteur et économiste, a débuté cette rencontre en rappelant : « Il n’existe pas un seul modèle de financement de la recherche variétale mais plusieurs axes de réflexions. La perception des royalties étant une question centrale dans l’évolution de la filière semences de céréales ». Il a également mentionné : « En maïs, l’effort réalisé par la recherche est six fois supérieur à celle existante pour le blé ». Il a rappelé : « Le modèle français peut tout à fait être le modèle à suivre pour les autres pays. L’avenir des semences passant, en premier lieu, par les agriculteurs ! »

Propos partagés par Thierry Momont, président de la Section céréales à paille et protéagineux du Gnis qui voit « l’agriculteur comme la pierre angulaire de la filière ». Il a surtout rappelé : « Il y a un avant et un après 2016. La filière semences, comme les agriculteurs, risquant fortement d’avoir du mal à se relever de cette année charnière. Les politiques agricoles doivent donc se coordonner en urgence pour résoudre cette problématique. »

Travailler en commun pour relever les enjeux

Jérémy Decerle, président des Jeunes Agriculteurs a, quant à lui, spécifié : « Il est vital que la France creuse toutes les solutions possibles en provenance d’autres pays du monde pour faire face à des problématiques communes. Cela permettant, dès lors, d’aider à la reconstruction des filières pour répondre aux besoins locaux ».

Robin Rivaton, essayiste et grand témoin de cette rencontre, a mentionné que : « La force de la filière semences réside dans sa force d’innovations. La Chine souhaitant suivre notre modèle pour monter en qualité ». Il a par ailleurs expliqué : « Le modèle français de rémunération de la semence est solide mais l’État doit s’assurer que la partie production reste, à terme, compétitive ».

Pour clôturer cette rencontre, François de Rugy, député de la première circonscription de Loire-Atlantique et vice-président de l’Assemblée Nationale, a ajouté : « Il est essentiel de faire converger l’exigence de compétitivité agricole avec l’exigence écologique. La filière semences contribuant fortement et, favorablement, à la biodiversité ! ».

 

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