Coop de France Nutrition animale et le Snia (Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale) ont rencontré le 20 août le ministre de l’Agriculture afin d’échanger sur les difficultés rencontrées par les filières d’élevage. Sur le court terme, le ministre s’est engagé à demander à la Banque Publique d’Investissement (BPI) de cibler tout particulièrement le fond de garantie de 500 millions d'euros vers les encours consentis par les fabricants d'aliments à leurs clients.
La rénovation des relations commerciales au sein des filières animales en générale et porcine en particulier constitue un enjeu majeur pour le ministre ; les fabricants sont prêts à apporter leur contribution. « Nous nous félicitons de la proposition du ministre de nous associer à la table ronde du 27 août sur la contractualisation, évoque Coop de France Nutrition animale. A cette occasion, il nous a invités à présenter des exemples concrets de contrats d'approvisionnements mis en place par les fabricants avec leur amont et leur aval, en vue de généraliser ce type de démarche entre les acteurs des filières. »
Coop de France Nutrition animale et le SNIA ont partagé avec le ministre la nécessité de définir une stratégie forte de reconquête du marché intérieur qui doit s’appuyer sur la démarche « viande de France ». Les fabricants ont proposé que les démarches Oqualim, garante de la sécurité sanitaire et de la traçabilité des aliments pour animaux, ainsi que Duralim, destinée à promouvoir la durabilité de l’alimentation des animaux d’élevage en France, constituent le socle « nutrition animale » de cette réflexion. Dans ce cadre, le ministre a accepté de parrainer le lancement de la démarche Duralim à l’automne.
