Le carbone, un marché très politique

Article réservé aux abonnés

Les entreprises fortement émettrices de GES (gaz à effet de serre) achètent des quotas d’émission à des entreprises bénéficiaires d’un quota supérieur à leurs émissions, parce qu’elles auront mis en place des mesures plus sobres. © Nicolas Jardimage/adobe stock
Depuis 2005, il existe un système d’échange communautaire de quotas carbone pour les entreprises les plus polluantes. Un marché qui a révélé quelques failles et qui peine à montrer réellement son efficacité. Toutefois, il a le mérite d’ouvrir la voie et ne demande qu’à s’améliorer.

 

Le SEQE-UE, le système communautaire d’échange de quotas d’émission, est la pierre angulaire de la politique européenne pour réduire ses émissions de gaz à effets de serre. Cette initiative a été mise en œuvre à la suite du protocole de Kyoto signé en 1997 et entré en vigueur en 2005. Ce système d’échange communautaire alloue aux entreprises les plus polluantes un quota d’émission (dont la référence est la tonne de carbone), il s’agit d’une forme de bourse où les entreprises achètent et vendent des quotas d’émission, ce marché fonctionne sur l’offre et la demande. La participation à ce marché du carbone, qualifié de marché régulé, revêt un caractère obligatoire, dans la mesure où l’Europe définit un plafond d’émission maximum. Ce plafond diminue chaque année. Dans les faits, si une entreprise A produit plus d’émissions que le plafond, elle peut acheter des quotas d’émissions. À l’inverse,…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

actualites

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15