Il y a une dizaine d’années, Monsanto lançait la commercialisation d’un maïs OGM plus résistant à la sécheresse, rappelle Georges Freyssinet, président de l’Association française de biotechnologies végétales (AFBV). « Le principe fonctionne, avec plusieurs millions d’hectares cultivés désormais avec ce genre de génétique. Mais les résultats sont très dépendants de la région de culture. La sécheresse est un processus complexe, qui pénalise les plantes différemment selon leurs stades de développement. » Plus récemment, des blés OGM tolérant la sécheresse sont testés en Argentine (6 000 ha en 2020) par la société Trigali, une entreprise de Florimond Desprez et Bioceres, poursuit le scientifique.
Au-delà de l’option OGM, la sélection traditionnelle travaille également sur les enjeux de résistance à…
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