Des économies à transformer en valeur ajoutée

Quel qu’il soit, le coût de la collecte chez un organisme stockeur pourra toujours être jugé trop élevé. Cependant, il existe des marges de progrès.

 



Pour Vincent Magdelaine, directeur de Coop
de France métiers du grain, quel que soit
le mode de stockage, il est important de mettre
en place un plan d’échantillonnage pour assurer
la qualité sanitaire des lots. © Coop de France


«Le système de collecte français est une singularité mondiale, souligne Didier Nedelec, directeur général d’ODA. Il est l’un des rares au monde à ne pas être basés sur le stockage à la ferme mais sur des silos locaux. » Vincent Magdelaine, directeur de Coop de France métiers du grain, confirme : « Nous sommes l’un des rares exemples où la majeure partie du stockage est assurée par des organismes stockeurs. Le stockage à la ferme est moins important et variable selon les régions. Chez les utilisateurs finaux, il est simplement destiné à subvenir à leurs besoins sur de très courtes périodes. »

 

Dans ce contexte, les organismes stockeurs se sont rendus indispensables pour massifier l’offre afin de répondre aux marchés et assurer le remplissage des différents moyens de transport, mais aussi…