Avec le Brexit, le port du Havre redeviendra une frontière physique entre le Royaume-Uni et l’UE pour les marchandises à destination du marché commun. Ce qui implique le retour des contrôles de la marchandise par les Douanes et l’obligation de contrôles vétérinaires, sanitaires et phytosanitaires sur les marchandises d'origine végétale ou animale. « Notre priorité au Port du Havre a été de tout mettre en place, avec nos partenaires, pour que le passage de la marchandise demeure fluide notamment à l’import, en veillant à ce que les temps de contrôles soient courts pour éviter les engorgements sur le terminal », rappelle Baptiste Maurand, directeur général du Port du Havre.
Ainsi le port du Havre a investi 1,75 millions d’euros afin de se préparer au Brexit.
Le projet s’est organisé au travers de deux actions principales pour assurer la fluidité des marchandises :
- l’organisation des flux documentaires grâce au système d’anticipation du dédouanement : le système de frontière intelligente mis en place par les services douaniers va permettre d’identifier le statut de la marchandise et donc de définir et communiquer les autorisations ou non de sortir du terminal de déchargement.
- l’organisation des flux physiques : les aménagements du Port du Havre répondent aux besoins des contrôles supplémentaires afin d’éviter tout engorgement du terminal qui serait dû aux embouteillages éventuels des véhicules. Des travaux ont été réalisés par le gestionnaire du site du Service d’inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (SIVEP) qui est désormais en mesure d’accueillir les remorques en plus des conteneurs.
