Phytos : l’UPJ dénonce la différence de traitement

Quelques semaines après la publication de la loi relative à la Transition énergétique pour la croissance verte qui prévoit notamment l’interdiction de l’utilisation des produits de synthèse à partir de 2019 dans les jardins et dès 2017 pour les collectivités, l’UPJ, l’Union des entreprises pour la Protection des Jardins et des espaces publics, revient sur cette loi qui, selon elle, « pénalise les jardiniers amateurs et les collectivités locales tout en ignorant les plus gros utilisateurs : les agriculteurs. »

Selon l’association : « jardiniers amateurs et collectivités locales sont les bons élèves et ne représentent qu’une infime partie des quantités de produits utilisés sur le sol français. Sur l’ensemble du territoire, l’utilisation de produits phytosanitaires par le secteur agricole a augmenté de 5% entre 2009 et 2013 et de 9,2% entre 2012 et 2013. Mais, si nous nous intéressons aux zones non agricoles, sur les mêmes périodes l’utilisation a respectivement baissé de 3,4% et de 7,9% ! » « Nous étions dans une démarche positive, concrète et  efficace ; cette interdiction est une punition injuste et accablante pour le secteur jardin », martèle son président, Guillaume Roth.

Dans un contexte de baisse des dotations allouées par l’Etat aux communes, l’UPJ tire la sonnette d’alarme et pense qu’il est « utopique de croire que les communes pourront absorber la dépense supplémentaire que représente, dans la majorité des cas, le zéro phyto » et affirme que « l’interdiction met en péril environ 2000 emplois directs. »

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