Les deux principaux débouchés de l’ortie devraient être l’alimentation animale et la fibre textile. En effet, les industriels sont à la recherche de productions made in France et pourraient combiner la fibre de coton à celle d’ortie dans les textiles. Le débouché des purins d’ortie, quant à lui, ne représentera jamais de gros volumes. L’objectif principal de la filière est donc d’organiser un processus permettant le défibrage de la culture ainsi que la technique de rouissage, difficile à mettre en œuvre au champ et qui pourrait se faire dans des centres de rouissage. Parallèlement, la disponibilité des plants doit être améliorée afin de répondre au rythme de plantation souhaité.
L’importance du choix de la parcelle
Pierre Daby, président du GIEE, explique : « L’ortie est une plante difficile à reproduire naturellement. Le semis en plein champ est très difficile, voire impossible. Nous faisons donc produire les plants par l’école horticole de Rovilleaux-Chênes puis nous les implantons au champ…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?