Circuits Culture a interrogé plusieurs fournisseurs sur l’e-commerce d’intrants.
Si peu d’entre eux utilisent cette nouvelle forme de distribution, tous s’accordent
à dire que les coopératives et négoces agricoles doivent s’y intéresser.
Yoric Truelle, responsable marketing, K+S Kali
«Les sites de vente en ligne ne peuvent assurer la logistique attendue pour des gros volumes»
Exergue n°433491
«Pour vendre nos engrais, nous privilégions la distribution classique aux sites de vente en ligne, structures qui ne sont pas en mesure d’assurer la logistique attendue. Alors que les distributeurs classiques assurent le stockage et l’approvisionnement de l’agriculteur, les sites de vente en ligne achètent les produits mais voudraient confier la livraison aux fabricants d’engrais, service pour lesquels ils ne sont pas équipés. Les coopératives et les négoces vont devoir adapter leur mode de commercialisation vers l’e-commerce (et ce d’autant plus avec la séparation du conseil de la vente) et se digitaliser en développant leurs services aux agriculteurs, l’e-commerce étant un moyen pour eux d’afficher leur offre commerciale globale. La vente en ligne d’intrants ne va pas changer…
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