Selon l’AGPM, le maïs sera particulièrement touché par l’accord qui vient d’être conclu entre le Mercosur, le marché commun de l’Amérique du Sud et l’Union européenne. Les concessions faites par l’Union Européenne concerneraient l’ensemble des productions maïsicoles et leurs produits de transformation. L’Union Européenne a cédé un contingent d’un million de tonnes à droit 0 pour le maïs grain et le sorgho, un contingent de 1 000 tonnes net en maïs doux en conserve, de 650 000 tonnes d’éthanol et 180 000 tonnes à droit 0 pour la volaille.
Or, les prix de vente seront dictés par des maïs produits dans des conditions distorsives pour l’Europe en termes de coût du travail, prix de l’énergie, parité monétaire, taille des exploitations ou technologies interdites (OGM, atrazine, néonicotinoïdes, thirame…).
Le Brésil et l’Argentine exportent chacun 34 millions de tonnes de maïs grain dont 4,4 millions de tonnes vers Union Européenne.
Pour Daniel Peyraube, Président de l’AGPM :
[…] les producteurs de maïs demandent que la France refuse ces concessions lors du processus de validation de l’accord qui va s’engager.
