Maïsadour : priorité donnée à la biosécurité en volailles

A l'occasion de leurs AG, les organisations de producteurs palmipèdes (157 éleveurs et engraisseurs) et volailles de chair (387 éleveurs) de Maïsadour ont dressé un bilan de l’exercice 2021-2022, marqué par une 4ème vague d’influenza aviaire.

La biosécurité avec le déploiement, pour l’automne-hiver 2022-2023, d’un plan de biosécurité à l’échelle du Sud-Ouest travaillé avec l’ensemble des parties prenantes des filières canards et volailles. Baptisé « Plan ADOUR », il s’articule autour de 4 axes : le renfort et le respect des mesures de biosécurité, le développement de plans de contrôle efficaces, la mise en place d’un zooning spécifique de production, l’optimisation du pilotage de la gestion de la crise. Cette réorganisation de la production a pour objectif de baisser la densité des élevages et de disposer pendant la période à risque (du 15 décembre au 15 janvier) d’un nombre limité d’animaux dans les communes les plus à risque, notamment en Chalosse dans les Landes mais aussi dans le Gers et les Pyrénées Atlantique. Sur l’ensemble du territoire, le vide sanitaire est estimé à 500 000 canards et 600 000 volailles. À l’échelle de Maïsadour, la diminution du nombre de canards sera de 100 000. « Notre motivation est commune : il faut impérativement stopper ces crises à répétition ! A l’heure où la vigilance reste de mise, nous sommes convaincus de l’intérêt de ce plan de prévention qui, en complément du futur vaccin, apporte une solution à nos éleveurs qui vivent ce cauchemar depuis quatre ans », a insisté le président Michel Prugue.

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