Depuis plusieurs mois, l’association générale des producteurs de lin (AGPL) négocie avec les services du ministère de l’Agriculture et les compagnies d’assurance les barèmes indemnitaires de l’assurance -récolte, sachant que pour être en conformité avec la réglementation européenne, le prix d’indemnisation de l’agriculteur ne doit pas être supérieur au prix auquel il aurait vendu sa récolte.
Un double barème indemnitaire a donc été institué pour chaque production : un barème socle, basé sur les coûts de production nationaux historiques et un barème prix de vente basé sur les prix historiques relevés sur les marchés. Pour le lin fibre français, ces deux barèmes sont de 2 465 € et 3 961 € par hectare.
Si le capital assuré par l’agriculteur est inférieur au barème socle retenu de 2 465 €/hectare, il touche une subvention de 65% de la prime d’assurance. Si le capital assuré est supérieur à ce barème mais inférieur au barème prix de vente retenu, il touche une subvention de 65% de la prime d’assurance à concurrence des 2 465 €/hectare et une subvention de 45% entre ce barème et à concurrence des 3 961 €/hectare.
Pour rappel, moins d’un liniculteur sur quatre souscrit à l’assurance-récolte alors que la culture du lin est fortement soumise aux aléas climatiques.
