Serge Lhermitte, délégué ministériel aux entreprises agroalimentaires, et Thierry Berlizot, membre du conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux, ont remis hier à Stéphane Le Foll leur rapport sur les perspectives du secteur sucrier français après la fin des quotas européens en 2017.
Cette mission ministérielle, diligentée par le ministre de l’agriculture en janvier 2015, avait pour objectif de réfléchir aux conditions de réussite de la filière après 2017. Il est en effet nécessaire que la filière sucrière soit en mesure de conforter sa place de leader au niveau européen et de s’imposer dans le paysage mondial. Serge Lhermitte et Thierry Berlizot ont notamment insisté sur l’importance de l’organisation des relations au sein de la filière, au travers notamment d’un accord interprofessionnel national en 2017. Stéphane Le Foll a demandé que l’ensemble des parties prenantes soient consultées dans les prochaines semaines, pour retenir et mettre en œuvre les actions jugées prioritaires.
« Aujourd’hui, malgré ses atouts incontestables, la filière française doit continuer à renforcer sa compétitivité, en se posant sans attendre la question de son organisation et des synergies qu’elle peut mettre en œuvre, indique Tereos, qui salue la parution de ce rapport. Les planteurs les moins performants doivent être soutenus, dans l’intérêt de tous. Afin de bâtir un cadre lisible pour tous, le rapport appelle les syndicats professionnels de la filière française à dépasser les divergences de vue. Un effort de réflexion commun doit être mené, dans le but de faire émerger une vraie stratégie de filière. La gouvernance de cette dernière doit être adaptée pour tenir compte d’une réforme majeure. »
